À Montréal, comme dans toute autre grande ville, les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’être victimes de harcèlement de rue. La majorité d’entre elles, spécialement les 15 à 25 ans, subissent le harcèlement de rue, comme le révèle le sondage réalisé en 2017 par le Centre d’éducation et d’action des femmes à Montréal (CÉAF). Il va sans dire que les personnes en situation d’itinérance, celles à limitation fonctionnelle, celles racisées, les autochtones et les personnes issues de la communauté LGTBQ+ sont davantage affectées par ce fléau.
Toléré et banalisé en société, le harcèlement de rue est pourtant une violence faite aux femmes.
Cette semaine, réfléchissons tous ensemble à nos comportements et à ceux de notre entourage ainsi qu’aux impacts que certains commentaires, attitudes ou comportements peuvent avoir sur les personnes autour de nous.
En octobre 2018, Ensemble Montréal avait déposé une motion afin de favoriser un environnement sans harcèlement dans les transports collectifs. Tel que soutenu dans la motion, nous avons été heureux de découvrir la campagne de sensibilisation au harcèlement de rue du CEAF déployée à travers le réseau de la STM. Par contre, malgré un vote unanime à la motion, rien d’autre n’a été fait par la Ville pour améliorer la sécurité des citoyennes et citoyens à Montréal dans les transports en commun, alors que c’est souvent dans ces endroits que les comportements non désirés se produisent.
Nous réitérons donc cette position, 2 ans et demi plus tard. Toutes les Montréalaises et tous les Montréalais méritent de se sentir en sécurité dans la métropole.