Prolongement de la ligne bleue : un échec pour l’administration Plante
Montréal, le 13 avril 2021 – La mise sur pied d’un groupe d’action pour le prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal par le gouvernement du Québec n’est ni plus ni moins qu’un désaveu de l’administration Plante, qui n’a pas fait de l’expansion de la ligne bleue une priorité.
«Ça fait plus de 40 ans que les citoyens de l’Est, et plus particulièrement ceux d’Anjou, de Saint-Léonard et de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, attendent le prolongement de la ligne bleue. Aujourd’hui, on leur annonce que ce projet est reporté aux calendes grecques en raison du manque de leadership de l’administration Plante », a affirmé Lionel Perez, chef de l’Opposition officielle à l’Hôtel de ville de Montréal.
Pendant ce temps, les estimations des coûts continuent d’exploser : ils sont passés de 3,9 milliard de dollars en 2019 à 4,5 milliards de dollars en 2020. Aujourd’hui, c’est un projet de 6 milliards qui serait sur la table. En raison des retards, ce projet structurant ne devrait pas voir le jour avant encore une dizaine d’années alors qu’il était initialement prévu pour 2026.
Après avoir promis une première pelletée de terre pour une ligne rose dès son premier mandat, qui ne s’est finalement jamais réalisée, Projet Montréal multiplie maintenant les échecs avec le dossier de la ligne bleue.
«Si Valérie Plante avait mis autant d’efforts sur la ligne bleue qu’elle en mis à parler de la ligne rose, elle aurait assuré aux citoyens de l’Est la réalisation d’un projet de transport structurant qu’ils attendent depuis plus de 40 ans», a conclu M. Perez.