Table de réflexion sur la diversité et la lutte aux discriminations : « Les Montréalais ne veulent pas d’un autre comité; ils veulent de l’action! »
Montréal, le 11 décembre 2017 – Le chef de l’Opposition officielle à l’hôtel de ville de Montréal, M. Lionel Perez, n’a pas caché son étonnement d’apprendre ce matin, par l’intermédiaire des médias, que la mairesse Valérie Plante avait décidé de créer une « table de réflexion sur la diversité et la lutte aux discriminations à la Ville ». Une décision qui soulève un grand nombre de questions et qui donne l’impression que l’administration Plante-Dorais cherche par tous les moyens à se bâtir une crédibilité au plan de la diversité.
« Après avoir essuyé de nombreuses critiques concernant le manque de diversité de son caucus et de son comité exécutif, l’administration Plante-Dorais sort de son chapeau une solution qui n’en est pas une. S’il faut saluer le désir de parler davantage de discrimination, on peut s’interroger sur la méthode choisie, soit un comité présidé par un membre du cabinet politique de la mairesse et un élu, qui feront rapport directement à la mairesse. Pour une administration qui veut faire de la politique autrement, il y a là une volonté de contrôle politique que nous nous expliquons mal », a déclaré M. Perez.
L’Opposition officielle se questionne également sur le fait que le Conseil interculturel de Montréal (CIM) n’ait pas été mandaté pour répondre aux enjeux de diversité et de lutte aux discriminations à la Ville. Après tout, le CIM est impartial, relève du conseil municipal et peut s’appuyer sur une grande expertise. En effet, au cours des dernières années, le CIM a émis plusieurs avis sur des problématiques comme le profilage racial à Montréal, l’intégration économique des immigrants dans la métropole, le programme d’accès à l’égalité en emploi de la Ville de Montréal, etc.
« On se doit de constater à nouveau que l’administration Plante-Dorais improvise et cherche à gagner du temps. Les Montréalais n’ont pas besoin d’un autre comité, forum, table de réflexion ou groupe de travail sur les questions de diversité. Ils veulent que l’on passe à l’action », a conclu M. Perez.