La mobilité. Plus. Mieux. Pour tous. Partout.

La mobilité est la clé de voûte qui soutient, d’une part, nos priorités environnementales et, d’autre part, nos priorités économiques. La plus grande partie de nos émissions de gaz à effets de serre (GES) est liée aux transports. Il est donc du devoir des municipalités de mettre en place des initiatives afin de réduire la part modale des véhicules à combustion.

Nous ne privilégierons pas un mode de transport en particulier au détriment d’un autre. La mobilité doit être réfléchie comme étant un cocktail de possibilités dont le principal défi est de réduire les émissions de GES tout en facilitant les déplacements d’un point A à un point B. Il importe aussi de permettre une véritable harmonie entre les modes de transport.

Dans l’optique de trouver le meilleur mode de transport au bon moment et au bon endroit, arrêtons de prendre des décisions à la pièce et réfléchissons plutôt d’un point de vue global à l’aide de données probantes. C’est pourquoi notre parti propose de :

Multiplier les initiatives afin de colliger massivement les données sur la mobilité et l’usage du stationnement à Montréal;
Augmenter le nombre de compteurs à vélos le long des axes cyclables;
Publier aux deux ans un rapport sur l’évolution des options de mobilité;

Une stratégie de développement des projets de transport collectif pour Montréal

Les promesses successives et non réalisées en transport collectif ne font qu’augmenter le cynisme des citoyens à l’égard de ces grands projets.

Notre parti travaillera activement à déployer des mécanismes permettant de faire avancer réellement les projets à Montréal. Les besoins en transport structurant sont réels et nécessaires afin de connecter les quartiers périphériques au centre-ville.

Avant de promettre la lune, donnons-nous d’abord les moyens de nos ambitions. Pour faire avancer concrètement des projets de transport, il faut arrêter d’être dépendant des autres paliers de gouvernement. C’est pour cette raison que nous souhaitons que Montréal assume un leadership et de l’autonomie en matière de développement et de financement des infrastructures de transport (pour la construction de nouvelles lignes de métro, par exemple). Pour y arriver, il faudra:

Travailler avec le gouvernement du Québec pour permettre à la Ville de Montréal de mandater l’ARTM afin d’étudier de nouveaux axes de transports structurants et d’en faire un véritable «bureau de projet permanent» travaillant aux besoins du transport collectif de la métropole.

Projet en cours: Réaliser, pour vrai!

L’administration actuelle est attentiste face aux grands projets de transport collectif : elle attend le train en provenance de Québec ou d’Ottawa.

Nous voulons renverser la vapeur : prenons les choses en main en étant de réels partenaires pour faire accélérer les échéanciers et améliorer les présents projets de transport collectif. Pour y arriver, l’administration Coderre-Gelly va :

Mettre en place un comité de suivi avec un échéancier adopté par toutes les parties prenantes pour :
- Faire avancer concrètement le projet de prolongement de la ligne bleue du métro dans l’Est;
- Redoubler d’effort pour livrer le projet de transport structurant pour relier Lachine et LaSalle au centre-ville;
- Accélérer le projet de prolongement de la branche ouest de la ligne orange jusqu’à Bois-Franc;
- Créer un projet de transport en commun structurant sur Cavendish pour relier efficacement le nord et le sud de l’ouest de l’île.

Une STM plus moderne

Afin d’encourager l’utilisation massive du transport collectif par les Montréalais, ces derniers doivent avoir confiance en leur service de transport. La Société de transport de Montréal (STM) doit donc offrir à ses usagers un service exemplaire qui tient compte des nouvelles technologies et réalités du 21e siècle. Cela passe entre autres par l’implantation d’un système de paiement par cartes bancaires et via téléphones intelligents dans les bus et station de métro et par un taux de ponctualité du service bus frôlant la perfection. Notre parti veut voir la STM;

Accélérer le déploiement d’un système de paiement par cartes bancaires et via téléphones intelligents aux valideurs dans les bus et stations de métro de la STM;
Déployer le WIFI dans tout le réseau de métro de la STM;
Créer une « Charte d’engagement de la qualité » afin d’assurer la propreté, la ponctualité, la sécurité et le confort pour les usagers;
Mettre en place un programme pour munir les portes de chaque édicule d’un système motorisé afin de rendre le réseau de métro accessible à tous les Montréalais, et ce, durant le mandat;
Instaurer la gratuité totale du transport en commun pour les personnes de 65 ans et plus;
Assurer le respect et l’amélioration de la fréquence du service de bus. Un des principaux obstacles à la création d’un intérêt à prendre le bus est son manque de prévisibilité. Non seulement, il leur arrive souvent d’être en retard, mais parfois d’arriver à trois au même moment.

Offrir de réelles alternatives à l’auto solo

La guerre à l’automobile de Projet Montréal ne fonctionne pas. D’année en année, il y a, au contraire, de plus en plus de voitures à Montréal. Nous souhaitons offrir de véritables alternatives qui amélioreront le quotidien de tous et diminueront la dépendance à l’automobile et surtout à « l’auto solo ». Cette logique doit à la fois s’exprimer au niveau de l’île, mais aussi au niveau de la région métropolitaine.

Créer un plan de mobilité du 21e siècle pour réduire l’utilisation de l’auto solo à l’échelle de la CMM
En décuplant l’utilisation des VLS et du covoiturage;
En utilisant les navettes fluviales comme remplacement de l’auto solo;
En désenclavant les villes pour le transport actif.

Nous avons un objectif : accéder à un véhicule en libre service (VLS) à moins de 5 minutes de marche, dans tous les quartiers habités de Montréal. Pour y arriver, la Ville de Montréal doit servir de bougie d’allumage. Nous proposons de :

Implanter un programme afin de réduire graduellement la flotte municipale de véhicules de promenade pour utiliser désormais que des véhicules en libre service (VLS) lors des déplacements des employés municipaux. Cette stratégie réduira les coûts de la Ville de Montréal (en arrêtant d’acquérir de nouvelles voitures et de maintenir un imposant parc de véhicules) et permettra, parallèlement, d’augmenter la flotte de VLS disponible à tous les Montréalais;
Permettre aux utilisateurs de VLS et de covoiturage d’emprunter toutes les voies réservées de la STM sur le territoire de la ville;
Rendre les parcomètres gratuits pour les VLS;
Diminuer à 1 dollar le coût du permis des VLS électriques, diminuer à 300 dollars celui des VLS hybrides et à 835 dollars celui des VLS à essence;
Favoriser le stationnement des VLS sur les terrains de stationnement appartenant à la Ville; et de créer des incitatifs pour encourager les propriétaires de terrains de stationnement privés à rendre disponible des places aux VLS.

Nous souhaitons aussi mettre en place des mesures qui inciteront les Montréalais à envisager des alternatives à l’utilisation de l’auto solo :

Implanter une tarification incitative pour le stationnement à Montréal afin que les Montréalais payent moins cher leur stationnement lorsqu’ils font du covoiturage ou roulent en voitures électriques;
Mettre en place des incitatifs financiers afin d’encourager les employés de la Ville à adopter le transport collectif et/ou actif au détriment de l’auto solo lors de leurs déplacements.
Travailler avec les grands employeurs de Montréal afin de les aider à offrir des solutions pour diminuer l’utilisation de l’auto solo chez leurs employés, notamment en favorisant le covoiturage;
Mettre en place un système de check-out pour les parcomètres, ce qui permettra aux Montréalais de ne pas payer au complet le stationnement lorsqu’il n’est pas utilisé pour toute la durée achetée;
Permettre le paiement de l’ensemble des stationnements de l’Agence de mobilité durable par la biais de l’application P$ Service mobile;
Favoriser le développement d’un réseau de station de recharge électriques.

Se doter d’un plan sérieux en transport actif

L’augmentation de la part modale en transport actif est bénéfique pour l’environnement, la fluidité, la santé des citoyens et pour la ville dans son ensemble. Toutefois, le transport actif ne doit pas se développer aux dépens du transport collectif ou dans une perspective de «guerre à l’automobile».

Le développement d’aménagements pour favoriser les modes de transport actif ne doit pas résulter en des conflits entre piétons et cyclistes ou entre cyclistes, autobus et automobiles. Nous croyons que tout le monde a sa place à Montréal, peu importe son mode de déplacement.

Pour participer à l’augmentation de la part modale du transport actif dans les déplacements, il faut à la fois des infrastructures de qualité et sécuritaires, en développer plus et mieux et encourager la pratique par des mesures d’aide aux cyclistes. En ce sens, Ensemble Montréal propose :

Améliorer et Sécuriser

Améliorer le Réseau express vélo (REV) sur la rue Saint-Denis en le rendant plus sécuritaire, notamment par l’ajout de feux cyclistes manquants aux endroits stratégiques et en améliorant la cohabitation entre piétons et cyclistes, notamment aux intersections;
Réaménager la rue de Bellechasse pour améliorer la cohabitation entre les différents usagers de la route, piétons. cyclistes, automobiles et autres véhicules roulants et la sécuriser;
Planifier le réaménagement de la voie Camillien-Houde pour sécuriser réellement les déplacements des cyclistes tout en permettant l’accès à la montagne aux nombreux visiteurs et touristes;
Sécuriser et moderniser les pistes cyclables existantes:
Convertir le réseau cyclable montréalais en réseau accessible à tous et sécuritaire;
Interchanger des bandes cyclables et le stationnement ;
Ajouter des SAS vélos aux intersections fortement achalandées.

Encourager

Augmenter la couverture du service BIXI et l’étendre à l’ensemble des arrondissements;
Demander à BIXI de développer un système de trottinettes électriques en libre-service avec ancrage;
Mettre en place un projet-pilote de 50 à 100 vélos-cargos qui s’ajouteront à la flotte actuelle de BIXI;
Accélérer le déploiement des vélos électriques de BIXI;
Étendre le projet de location de prêt de remorques à vélo dans les arrondissements;
Implanter des stationnements pour vélos sécuritaires à proximité des stations de métros, gares de train et école («Bike Station»), en collaboration avec la STM et l’ARTM;
Mettre en place un programme de subvention à l’achat de vélos à assistance électrique;
Soutenir et multiplier les ateliers de formations au vélo destinés aux enfants;
Revoir la réglementation sur l’utilisation du réseau cyclable afin d’encadrer la circulation de trottinettes électriques, gyroroue, onewheel et tout autre bolide de micromobilité selon des critères définis.

Développer, correctement.

Implanter une Véloroute dans l’axe du REM de l’Ouest, soit entre le Parc Le parc-nature du Bois-de-Liesse et la station Montpellier;
Relier le secteur de Marie-Clarac (Montréal-Nord) au pôle d’innovation en Santé de l’Est en passant par les abords de la carrière Francon;
Développer un axe sécuritaire afin de relier le Nord de Saint-Léonard aux futures stations de la ligne bleue du métro;
Mandater l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) pour consulter la population afin de définir l’emplacement des prochains axes Nord-Sud et Est-Ouest du REV, et les axes prioritaires d’implantation du plan vélo 2017;
Catalyser l’efficacité du réseau cyclable en misant sur une plus grande connectivité (ex: relier le REV Saint-Denis au parc Frédéric-Back).

Des rues plus belles et plus sécuritaires

L’administration actuelle a coupé 100 millions $ dans les fonds destinés à la maintenance de nos rues. Le résultat est visible partout en ville : nos rues ont rarement été en si mauvais état.

Pour retrouver le plaisir de se balader dans notre belle ville et pour la rendre sécuritaire à tous les usagers, nous proposons de :

Réinvestir pour la réhabilitation des chaussées, des trottoirs et de l’ensemble de nos infrastructures routières;
Augmenter le budget de l’entretien préventif pour diminuer l’apparition des des nids de poules;
Donner la priorité au déneigement et au déglaçage des trottoirs (par rapport aux rues et pistes cyclables) en hiver afin de protéger d’abord les piétons et les personnes les plus vulnérables;
Continuer le projet de réaménagement de la rue Notre-Dame à l’est du pont Jacques-Cartier.