Plan de gestion du coyote : « Projet Montréal est complètement déconnecté de la réalité »
Montréal, le 10 décembre 2018 – Le chef d’Ensemble Montréal, M. Lionel Perez, et le candidat au poste de conseiller de la ville dans le district de Saint-Michel, M. Josué Corvil, ont qualifié de « loufoque » le Plan de gestion de la présence du coyote en milieu urbain à Montréal, dévoilé aujourd’hui par l’administration de Projet Montréal.
« Comment peut-on prendre au sérieux une administration qui considère le coyote non pas comme un animal sauvage potentiellement dangereux pour les enfants et les aînés, mais plutôt comme ʺun symbole évocateur d’une biodiversité urbaine riche sur le territoire montréalaisʺ, ou encore comme ʺun ambassadeur de marque à valoriserʺ? C’est ce qui est écrit dans le plan présenté aujourd’hui et, franchement, je suis abasourdi ! Demandez aux familles de Saint-Michel, qui ne fréquentent plus les parcs de peur de se faire mordre par un coyote, ce qu’elles pensent de ces soi-disant ʺambassadeursʺ! », a déclaré M. Corvil.
Selon les chiffres dévoilés lors de la présentation, 19 personnes ont été mordues par des coyotes à Montréal depuis juin 2017, dont trois jeunes enfants en juillet 2018. Or, aucune des mesures qui ont été annoncées aujourd’hui n’est véritablement nouvelle : communication avec les citoyens, brigades d’effarouchement, sensibilisation aux enjeux écologiques, à la cohabitation, etc.
« Devant le nombre grandissant des cas de morsures, l’administration nous ressort les mêmes stratégies inefficaces qu’elle utilise depuis un an. Il est temps de jeter un regard nouveau sur le problème des coyotes. Les brigades d’effarouchement, ça ne fonctionne pas. La cohabitation, c’est bien beau, mais elle ne doit pas se faire au détriment de la sécurité des citoyens. Les Montréalais ont besoin de mesures plus vigoureuses », a ajouté M. Perez.
Par exemple, si la Ville veut priver les coyotes d’un accès facile à la nourriture, qu’elle impose des contenants fermés pour les ordures ménagères. Ou qu’elle donne des amendes sévères aux citoyens qui nourrissent les coyotes.
« Ce plan de gestion, qui associe le droit d’exister du coyote à la notion de ʺvivre ensembleʺ, n’est rien d’autre qu’une déclaration d’amour au ʺcoyote urbain montréalaisʺ. Encore une fois, on voit que Projet Montréal est complètement déconnecté de la réalité et des préoccupations de nos citoyens », a conclu M. Corvil.