Soraya Martinez Ferrada s’engage à protéger les salles de spectacle

Face à l’insécurité qui guette de nombreux lieux de diffusion culturelle, la candidate à la mairie de la métropole et cheffe d’Ensemble Montréal, Soraya Martinez Ferrada, s’engage à être une alliée des salles de spectacles en déployant une toute nouvelle approche dans la gestion des plaintes de bruit émanant de ces lieux.
La réglementation actuelle et les changements proposés par Projet Montréal font fausse route. En considérant les salles de spectacle au même titre qu’une fête de voisins trop bruyante, la Ville de Montréal précipite leur disparition. Il faut changer urgemment d’approche afin d’éviter la fermeture d’autres salles de spectacle et pour préserver l’attractivité culturelle de la métropole, pour tous les citoyens.
En conférence de presse devant la mythique salle de spectacle La Tulipe, institution culturelle ayant fermé ses portes il y a un peu moins d’un an en raison de plaintes répétées d’un seul voisin et de l’extrême lenteur de l’administration de Luc Rabouin à réagir, Soraya Martinez Ferrada a tenu à rappeler que la vie nocturne montréalaise génère d’importantes retombées économiques pour la ville et contribue au rayonnement de Montréal comme métropole culturelle de l’Amérique du Nord francophone.
Une administration d’Ensemble Montréal, sous la gouverne de Soraya Martinez Ferrada, aura une approche collaborative, à l’écoute, et s’engage à:
- Sauver l’identité culturelle et la vie nocturne des quartiers en dirigeant l’ensemble des plaintes pour bruit émanant d’une salle de spectacle vers une unité administrative spécialisée plutôt que de les acheminer directement au service de police;
- Devenir l’administration de la collaboration en gérant ces plaintes via un processus de médiation avant d’imposer des sanctions, entre autres en les considérant comme des différends de voisinage nécessitant une approche graduée et collaborative.
Pour Ensemble Montréal, il est important de reconnaître la sensibilité des citoyens tout en tenant compte de la réalité propre des salles de spectacle et de leur apport à l’identité montréalaise.
Citations:
« La vie nocturne montréalaise est importante non seulement pour la scène culturelle montréalaise, mais aussi pour l’enrichissement des quartiers et le développement économique de la métropole. Il est possible d’encadrer intelligemment le bruit sans étouffer les lieux de diffusion culturelle, eux qui en arrachent depuis déjà plusieurs années. La Ville de Montréal doit soutenir ses créateurs, ses artistes et ses musiciens, par tous les moyens possibles » — Soraya Martinez Ferrada, candidate à la mairie de Montréal et cheffe d’Ensemble Montréal.
« Ce n’est pas en faisant de la répression qu’on va régler les enjeux de cohabitation. Ensemble Montréal sera un véritable allié des salles de spectacle en utilisant tous les leviers possibles pour assurer leur pérennité. Il faut renforcer la scène culturelle montréalaise et non l’éteindre avec une règlementation répressive et inadaptée » — Chantal Rossi, porte-parole d’Ensemble Montréal en matière de culture et patrimoine
« MTL 24/24 salue la volonté d’Ensemble Montréal de repenser en profondeur la gestion des plaintes de bruit, en privilégiant une approche basée sur la médiation, le dialogue et un traitement assuré par une instance spécialisée. C’est un pas concret vers une meilleure reconnaissance du rôle vital que jouent les scènes culturelles nocturnes dans la vie montréalaise » — Martin Chartrand, directeur général de MTL 24/24
« L’Union Française est une œuvre charitable de 140 ans, gérée par des bénévoles. Elle contribue pleinement à la diversité et au paysage culturel unique de Montréal, avec plus de 200 événements par an mettant en valeur des artistes émergents et locaux, et ce, sans aucune aide. Le projet de règlement sur la gestion des nuisances sonores nous inquiète profondément quant à l’avenir fragile de cet héritage. Il semble ne pas tenir compte de la réalité des petites salles ni de l’avis général des Montréalais. Une alternative plus juste et moins punitive doit être envisagée, fondée sur des solutions construites par des personnes formées et compétentes, intégrant médiation et accompagnement adapté aux petites structures qui disposent de peu de moyens. Sinon, d’autres lieux risquent de rejoindre la triste liste des espaces déjà disparus à cause de plaintes de bruit » — Yan Niesing, directeur général de l’Union française de Montréal