Conseil municipal de février – Ensemble Montréal propose des solutions pour améliorer la vie des citoyens
Montréal, le 27 février 2019 – Ensemble Montréal a connu un excellent conseil municipal alors que deux de ses motions ont été adoptées et qu’une troisième a été reportée à la séance du mois de mars.
Le chef de l’Opposition officielle, M. Lionel Perez, n’est pas peu fier de son équipe : « La fiche d’Ensemble Montréal est sans tache. L’administration peut difficilement nous mettre de côté quand vient le temps d’intégrer nos solutions aux problèmes quotidiens des citoyens. Qu’il s’agisse d’accessibilité universelle, de mobilité ou de qualité de l’air, nous voulons que notre métropole se porte mieux et nos citoyens aussi. »
La Motion pour garantir des déplacements sécuritaires et faciles pour tous pendant l’hiver et pour assurer l’accessibilité universelle a été adoptée. « Notre objectif principal avec cette motion visait à s’assurer que les normes d’accessibilité universelle soient clairement inscrites dans tous les nouveaux devis des contrats de déneigement. Il s’agit d’une belle victoire pour les 218 000 Montréalais à mobilité réduite, qui peinent à se déplacer sur les trottoirs enneigés et qui demeurent prisonniers chez eux. Nous n’abandonnerons le combat entamé à leurs côtés », a déclaré Mme Karine Boivin-Roy, leader de l’Opposition officielle.
La Motion proposant la gratuité des transports collectifs de la STM le lendemain d’une tempête de neige de 20 cm ou plus a également été adoptée. « Le but est de cette motion était de créer le réflexe chez les citoyens de laisser leur voiture à la maison lors des journées de tempêtes. Une meilleure mobilité passe par des incitatifs efficaces. J’espère que notre idée sera appliquée le plus rapidement possible, même si l’administration a choisi de l’envoyer à la CMM pour étude », a dit M. Aref Salem, conseiller de la Ville du district de Norman-McLaren et vice-président de la Commission sur le transport.
Quant à la Motion appuyant la mise à jour des études sur la santé respiratoire dans l’Est de Montréal, elle sera reportée au mois prochain. Les élus d’Ensemble Montréal ont jugé que les multiples amendements présentés à la dernière minute par l’administration ne leur laissaient d’autre choix que de reporter son adoption.
Consternation dans le dossier du CTMO Saint-Laurent
Le contrat de 175 M$ pour la construction d’un centre de traitement des matières organiques (CTMO) dans l’arrondissement de Saint-Laurent a monopolisé une bonne partie des débats et le jugement de l’administration Plante a été mis en doute à de nombreuses reprises par moult acteurs de la scène municipale.
« C’est le plus gros contrat accordé par la Ville durant la dernière décennie et l’administration Plante prend cette décision à la légère. Encore une fois, Projet Montréal fait preuve d’un manque d’écoute flagrant et dépense aveuglément l’argent des Montréalais », évoque M. Perez.
L’administration, qui a refusé la demande d’Ensemble Montréal de tenir une séance plénière afin que ce contrat fasse l’objet d’explications de la part des services, doit justifier sa décision d’accorder ce contrat à la lumière d’éléments inquiétants :
- Explosion des coûts : l’écart entre l’estimation du Service de la gestion et planification immobilière de 2017 et le plus bas soumissionnaire conforme est de 51%, soit un coût supplémentaire de 59 M$ par rapport à la dernière estimation de la Ville.
- Absence de plan d’affaires : le CTMO de Saint-Laurent fait partie d’un plan d’ensemble qui comprend la construction de cinq centres répartis équitablement sur le territoire de l’île de Montréal, tel que recommandé par l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) en 2012. L’administration Plante n’a offert aucune vision claire pour l’avenir des quatre autres centres et semble privilégier une stratégie «morceau par morceau».
- Manque de transparence : les dépassements des coûts de construction et de gestion du nouveau CTMO, même s’ils sont connus depuis l’ouverture des soumissions en mai 2018, n’ont jamais été mentionnés dans le Programme triennal d’immobilisations 2019-2021 de la Ville, adopté six mois plus tard.
Les élus d’Ensemble Montréal se devaient de marquer leur désaccord profond envers cette décision par un vote de dissidence.
« L’administration a décidé d’aller de l’avant avec un contrat de 175 M$ sans nous donner l’heure juste sur le plan de déploiement, et ce, bien que les maires des villes liées aient protesté vigoureusement. Nous ne savons pas où s’en va l’administration dans ce dossier. Le sait-elle, elle-même? » de conclure M. Francesco Miele, porte-parole de l’Opposition officielle en matière d’Environnement, Grands parcs et urbanisme.