Budget 2020 – Le gouvernement du Québec vient à la rescousse de Projet Montréal

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Montréal, le 25 novembre 2019 – Le budget 2020 de la Ville de Montréal, présenté ce matin par l’administration Plante-Dorais, est encore plus dépensier que les deux précédents, selon l’Opposition officielle. Après des augmentations respectives des dépenses municipales de 5,2% et 4,3% en 2018 et 2019, c’est une hausse de 8,1% qui marque le budget de 2020.

« C’est incroyable à quel point  l’administration de Projet Montréal est absolument incapable de limiter ses dépenses. On parle de 17,6% d’augmentation en trois ans. On parle de 1 200 employés de plus en trois ans. Le budget municipal dépasse maintenant les 6 G$. Pas étonnant que la dette de la Ville explose! », a déclaré M. Lionel Perez, chef d’Ensemble Montréal.

En effet, selon la propre politique de la Ville de Montréal, la dette municipale ne doit pas dépasser 100 % des revenus de la Ville. Or, l’an dernier, ce ratio atteignait 111 %. Cette année, il atteint 109%, donc toujours au-delà de la limite. Le service de la dette en 2020 augmente de 64 M$, pour atteindre 832 M$. En 2022, cette somme atteindra 901 M$.

« La Ville est prise à la gorge. Pas étonnant que le gouvernement du Québec soit obligé de venir à la rescousse de la métropole! C’est un beau cadeau de 150 M$ que le gouvernement Legault vient de faire à la mairesse Plante. Cette somme, qui sort de nulle part, servira seulement à sortir Montréal de sa mauvaise posture en augmentant le paiement au comptant des immobilisations, et éviter une décote sur les marchés financiers. Mais est-il normal que l’ensemble des Québécois paient pour la mauvaise gestion de Projet Montréal? », demande M. Alan DeSousa, maire de l’arrondissement de Saint-Laurent et porte-parole de l’Opposition officielle en matière de finances.

Autre conséquence de l’endettement énorme de Montréal: les investissements prévus au Programme triennal d’immobilisations (PTI) 2020-2022 sont en diminution. Ce n’est pas une bonne nouvelle parce que le besoin est criant pour mettre les infrastructures à jour.

« Il y aura moins d’investissements dans nos rues et à la longue, ça va nous coûter plus cher. Certaines rues vont être refaites en surface seulement, puis on va les rouvrir dans deux ou trois ans pour des travaux en profondeur », a expliqué M. Perez.

« En pleine période de croissance économique, il n’est pas normal que Montréal soit obligée de quêter 150 M$ au gouvernement du Québec. Qu’est-ce que ce sera quand nous entrerons dans une période de ralentissement économique? », a conclu M. Perez.

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