Ensemble Montréal présente un plan complet de vigilance et de sécurité

Montréal, 25 octobre 2021 – Le candidat à la mairie de Montréal et chef d’Ensemble Montréal, Denis Coderre, et son équipe ont présenté aujourd’hui un plan complet d’accompagnement en matière de vigilance et sécurité publique. Augmentation des interventions, modernisation du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), prévention de la violence dans tous les quartiers et lutte contre la circulation des armes à feu : la stratégie qui sera déployée par l’administration Coderre-Gelly permettra aux Montréalais de retrouver une métropole sécuritaire. 

Télécharger le plan sécurité publique 👉 https://bit.ly/2ZvHsQV

« Les deux dernières années ont été très difficiles du point de vue de la sécurité à Montréal. Les fusillades se multiplient, tout comme les tentatives de meurtre et les crimes impliquant une arme à feu. Pour régler un problème, il faut d’abord le reconnaître : Montréal n’est pas sécuritaire en ce moment et je promets aux Montréalais que la priorité de notre administration sera de travailler à ce qu’ils retrouvent leur quiétude », a déclaré M. Coderre.

Se doter des bons outils

Pendant que les fusillades gagnent du terrain, les policiers de la métropole sont aux prises avec un manque important d’effectifs. Depuis 2017, 84 postes ont été coupés, auxquels s’ajoutent les départs à la retraite et les renouvellements annuels. Au total, ce sont environ 250 policiers qui manqueraient à l’appel pour que le SPVM soit en mesure de répondre aux besoins grandissants. Ce nombre sera pourvu dès le début du mandat d’Ensemble Montréal, qui relancera le processus d’embauches tout en évaluant la création de nouveaux postes de quartier pour répondre à la hausse d’effectifs et pour assurer une présence dans tous les arrondissements.

Si le besoin se fait sentir, le parti demandera au gouvernement du Québec de modifier le règlement pour hausser le plafond de policiers à 5 000, en plus de demander un financement adéquat pour l’École nationale de police du Québec. L’administration Coderre-Gelly demandera d’ailleurs à cette dernière que Montréal ait une place de façon statutaire au sein de son conseil d’administration. 

« Les réalités sur le terrain ont beaucoup évolué, tout comme les attentes des citoyens envers la police. Pour que le SPVM soit capable de suivre ces réalités et ces demandes, il faut que les policiers puissent faire leur travail. Il n’y a pas 1001 façons : il faut embaucher assez d’effectifs », a souligné Karine Boivin Roy, candidate à la mairie de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.

Pour se donner plus de flexibilité et réagir plus rapidement devant les nouvelles problématiques, un Fonds de contingence de force majeure pour les événements ponctuels en matière de sécurité publique verra le jour. Les sommes correspondront à 5% du budget du SPVM et seront tirées des revenus de contraventions. 

En plus de jongler avec un manque d’effectifs, certains policiers doivent également composer avec l’absence de certains outils. Par exemple, certaines armes intermédiaires de rechange sont encore en attente de réception alors que d’autres sont désuètes. Dans l’objectif d’améliorer leur travail, un inventaire de l’état de fonctionnement de leurs outils et matériels roulants sera dressé. 

Moderniser le travail des policiers

Pour Ensemble Montréal, l’augmentation des effectifs du SPVM doit s’accompagner d’une modernisation de leurs pratiques et de l’amélioration continue de leur travail sur le terrain pour que ces pratiques correspondent aux nouvelles réalités. En ce sens, le parti travaillera à rétablir et bonifier les formations offertes aux policiers et à établir des partenariats avec les universités pour favoriser des pratiques innovantes et s’adapter en temps réel aux nouveaux enjeux. Pour assurer une meilleure communication et cohésion entre le SPVM et l’Hôtel de Ville, le directeur du Service de police sera aussi nommé directeur général adjoint de la Ville de Montréal. 

« Nous voulons éliminer le travail en silo. Afin de sensibiliser le SPVM à l’ensemble de ce que fait la Ville de Montréal, surtout son travail au niveau social, il faut que le directeur du Service de police soit à la même table que l’administration et qu’il y ait un dialogue », a expliqué Suzanne De Larochellière, candidate au poste de conseillère d’arrondissement dans le district de Saint-Léonard-Ouest.

Comme annoncé, le nombre de patrouilleurs de l’Équipe de soutien aux urgences psychosociales et de l’Équipe mobile de référence et d’intervention en itinérance du SPVM sera doublé. Cette bonification de leurs activités, évaluée à 10 millions de dollars, permettra d’assurer des suivis plus appropriés, notamment auprès des hôpitaux et des travailleurs sociaux, en plus de remédier à la judiciarisation des sans-abris.

Rétablir la confiance des Montréalais 

Pour créer un écosystème de prévention, l’administration Coderre-Gelly travaillera à rétablir la confiance que les Montréalais éprouvent envers le système policier. Sachant que les caméras portatives peuvent y contribuer, un appel d’offres pour leur déploiement sera lancé dans les 100 premiers jours du mandat du parti. Une notion du « maintien de la confiance du public » sera également intégrée à la mission fondamentale du SPVM pour mesurer et améliorer régulièrement la perception des Montréalais à son égard. 

La structure des comités de vigie sera revue pour qu’ils soient au premier plan et pour favoriser des discussions fructueuses entre les communautés et le SPVM. De plus, le réseau de comités de vigie des postes de quartiers sera complété pour assurer une harmonie entre le travail des groupes communautaires et celui de la police en tenant compte des facteurs locaux. Une initiative d’accompagnement du public par la police, qui consistera en des campagnes de valorisation du travail policier et de l’importance de considérer les agents comme des citoyens engagés faisant partie intégrante de la solution, sera également lancée.

« Il est possible d’améliorer le travail des policiers, de pointer du doigt ce qui ne va pas, sans pour autant remettre en cause leur légitimité. Nous allons resserrer les liens entre la population et la police en mettant sur la table le schéma de couverture pour assurer la présence d’une police communautaire et de proximité partout sur le territoire », a affirmé Abdelhaq Sari, porte-parole de l’Opposition officielle en matière de sécurité publique.

Certaines infrastructures seront repensées pour rendre la métropole plus sécuritaire. Une stratégie sera mise en place pour remédier aux problèmes de luminosité qui favorisent divers trafics et actes criminels dans certains secteurs. Une large consultation pourrait également avoir lieu sur la présence des caméras de surveillance dans les secteurs chauds, notamment aux alentours des stations de métro. 

La prévention comme gage de succès 

Enfin, une réelle stratégie de prévention auprès des jeunes sera mise en place. Celle-ci inclura un plan sport et culture afin de leur offrir une échappatoire à la violence, ainsi qu’une analyse des besoins, des ressources existantes et des manques à combler sur le territoire en collaboration avec les acteurs communautaires. Plutôt que de financer ces derniers par projets, des sommes leur seront allouées de façon récurrente et à la mission pour mieux répondre aux besoins en s’assurant en contrepartie de la création et de l’atteinte d’objectifs de prévention forts. 

Sachant que la question de la sécurité n’est pas que montréalaise, un groupe de « villes canadiennes contre la violence » sera créé. L’objectif sera de porter la voix de l’ensemble des villes canadiennes, de favoriser le partage des meilleures pratiques pour prévenir et combattre la violence, et travailler en symbiose avec le gouvernement fédéral à l’amélioration de l’encadrement des armes. L’administration Coderre-Gelly travaillera également avec les directeurs de police du Canada pour s’assurer d’avoir des vases communicants à l’échelle nationale et harmoniser les pratiques.

« L’administration formée par Ensemble Montréal prendra un leadership fort sur la question de la sécurité. Nous allons être à la fois des facilitateurs et des partenaires dans la lutte contre la violence. C’est en  travaillant ensemble que nous trouverons des solutions durables aux différents problèmes », a ajouté Jim Beis, maire de Pierrefonds-Roxboro.

Pour Denis Coderre et son équipe, l’administration doit être plus en phase avec l’ampleur des problématiques auxquelles le SPVM est confronté. C’est ainsi que le maire sera appelé à faire chaque année une Connaissance opérationnelle de base renouvelée annuellement (COBRA), qui consiste à accompagner un patrouilleur sur le terrain. 

« Nous n’allons pas juste combattre le crime, nous allons sécuriser les quartiers sur l’ensemble du territoire montréalais, mieux financer et structurer les ressources et nous assurer de ne pas être à la remorque en matière de méthodes. C’est grâce à une vision 360 degrés en sécurité publique que nous pourrons réellement sécuriser nos quartiers et nos familles et retrouver un Montréal sécuritaire », a conclu le chef d’Ensemble Montréal.

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