Le bilan de l’administration Plante : quatre ans de promesses non tenues

Montréal, le 16 septembre 2021 – Le chef d’Ensemble Montréal, M. Denis Coderre et son équipe ont tenu une conférence de presse ce matin durant laquelle ils ont présenté le bilan de l’administration Plante qui se résume à une chose : des coups de marketing plutôt que des réelles actions. 

« Avec plus de 500 promesses, le programme de Projet Montréal de 2017 tenait du vœu pieux. Non seulement bien des engagements ne se sont pas réalisés, mais les slogans n’ont pas tenu la route non plus. La ville n’est pas plus accessible, familiale ou accueillante. Elle est plus sale et bien des Montréalais l’ont quittée. Ce n’est pas ce que je qualifierais d’une réussite », a soutenu M. Coderre. 

Habitation : plus de taxes, moins de bienvenue 

Le quartier familial promis sur le site de l’ancien Hippodrome se fait toujours attendre, de même que les 6 000 logements sociaux qui devaient voir le jour. Contrairement aux chiffres avancés par Projet Montréal, l’administration Plante aura construit moins de logements sociaux que l’administration Coderre, bien qu’elle ait bénéficié des pouvoirs supplémentaires dus au statut de métropole. Par ailleurs, le Règlement pour une métropole mixte imposé par l’administration Plante malgré l’avis contraire de la majorité des observateurs, aura pour effet d’inciter les promoteurs à augmenter le prix des autres unités pour compenser les pertes occasionnées ou à construire en banlieue. 

« Les mesures mises en place n’auront pas atteint leurs objectifs. Sous Projet Montréal, nous avons atteint un nombre record de Montréalais qui se sont exilés vers les banlieues. Au lieu de reconnaître qu’elle devait faire mieux, l’administration Plante a préféré rejeter la faute sur les autres paliers de gouvernements », a déclaré Karine Boivin Roy, leader de l’Opposition officielle et candidate à la mairie de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve.

Sécurité publique : plus de crimes, moins de policiers 

Les questions de sécurité publique font également l’objet de nombreuses contradictions de la part de l’administration Plante. Après avoir refusé à plusieurs reprises les demandes de l’Opposition officielle pour le déploiement de caméras portatives au SPVM, Projet Montréal a changé de discours en arguant avoir toujours été en faveur. Pourtant, aucune action concrète n’a encore été posée pour aller de l’avant.

Ce changement de discours n’est pas sans rappeler celui du définancement et du désarmement de la police, proposition adoptée par les militants de Projet Montréal en avril dernier. Alors qu’elle martèle depuis plusieurs mois que la police n’est pas la solution, l’administration Plante accuse dorénavant Ensemble Montréal d’avoir diminué le budget du SPVM. Pourtant, les données démontrent qu’il y a 84 policiers en moins dans les rues de Montréal depuis 2017 et que le nombre de crimes et d’utilisation d’armes à feu est en augmentation.

« La mairesse a beau dire qu’elle n’ira pas de l’avant avec la proposition de ses militants, elle a quand même choisi d’accueillir dans son équipe, en pleine crise des fusillades, le plus fervent partisan du définancement et du désarmement de la police. Les Montréalais ne savent plus sur quel pied danser : doivent-ils croire les paroles de l’administration Plante ou ses actions politiques? », a déploré Abdelhaq Sari, porte-parole de l’Opposition officielle en matière de sécurité publique et candidat au poste de conseiller de la Ville dans le district de Marie-Clarac.

Mobilité : la mairesse de l’immobilité

Les échecs se sont multipliés pour la « mairesse de la mobilité », qui a dépensé des centaines de milliers de dollars dans un bureau de projets pour la ligne rose sans que les Montréalais ne voient finalement l’ombre de la pelletée de terre promise pour 2021. Malheureusement, ce n’est guère plus rose du côté de la ligne bleue : rien ne semble avancer, si ce n’est que le coût du projet. Celui-ci dépasse dorénavant les 6 milliards de dollars et ne devrait pas voir le jour avant 2030 alors que sa mise en service était prévue en 2026, une situation qui a incité le gouvernement du Québec à prendre en charge le dossier.

« Promettre des projets de transports en commun est facile, mais quand vient le temps de les réaliser, ça l’est beaucoup moins. Valérie Plante et les Montréalais l’ont appris à leurs dépens. Ensemble Montréal aura le leadership nécessaire pour faire avancer les projets déjà sur la table », a rappelé la mairesse de Montréal-Nord et candidate pour Ensemble Montréal, Christine Black.

Services aux citoyens : moins de planification, plus de confusion

Les Montréalais ont également assisté à un recul des services qui leur sont offerts. Les Montréalais se rappelleront de l’échec flagrant de l’administration Plante dans la gestion du déneigement et du déglaçage. Sous Projet Montréal, l’hiver 2018 aura été marqué par une augmentation des réclamations à la Ville et celui de 2019 par un nombre d’appels plus élevé qu’à l’habitude auprès d’Urgences-Santé pour des chutes sur la glace à Montréal. Par ailleurs, les déchets, les graffitis et le mobilier urbain endommagé n’auront jamais autant fait partie du quotidien des citoyens.

« Quand il est le temps de s’attaquer aux enjeux dont la responsabilité est partagée, l’administration Plante rejette la faute sur les autres paliers de gouvernement. Quand vient le temps de s’attaquer à ceux qui relèvent entièrement du municipal, elle rejette la faute sur les arrondissements. Est-ce que les citoyens peuvent simplement s’attendre à avoir accès aux services auxquels ils ont droit plutôt que d’assister constamment à une partie de ping-pong de la part de Projet Montréal? », a souligné Benoît Langevin, conseiller de la Ville du district Bois-de-Liesse et candidat pour Ensemble Montréal.

Finances : les coffres de la ville complètement vidés 

Enfin, après avoir augmenté les dépenses du budget de la Ville de Montréal de plus d’un milliard de dollars depuis son arrivée à l’hôtel de ville, l’administration actuelle se retrouve avec une réserve financière de seulement 42 millions de dollars. L’administration Coderre avait maintenu cette réserve autour de 200 millions de dollars. Les derniers états financiers démontrent que n’eût été de l’aide financière octroyée par le gouvernement du Québec, Montréal serait déjà en déficit. Après sa promesse brisée de ne pas augmenter les taxes au-delà de l’inflation, les Montréalais savent qu’ils ne peuvent plus faire confiance à l’administration Plante en matière de finances publiques.  

« Alors que les dépenses sont totalement hors de contrôle et qu’elle n’a plus d’argent dans ses coffres, l’administration actuelle promet d’innombrables engagements à hauteur de plusieurs milliards. Je ne sais pas où elle va trouver l’argent pour les réaliser, si ce n’est pas dans les poches des contribuables qui paient déjà beaucoup pour des services défaillants », a affirmé Guillaume Lavoie, candidat à la mairie de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension. 

Ce qu’Ensemble Montréal propose est simple : une ville pour tous les Montréalais, qui sert rigoureusement ses citoyens, où le vivre-ensemble fait partie intégrante de leur quotidien; une ville qui agit de façon pragmatique et qui sait créer le consensus pour mieux rayonner à l’échelle locale et internationale. 

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