Programme triennal d’immobilisations 2018-2020 : « Une administration incohérente et irresponsable »

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Montréal, le 31 janvier 2018 – Pour le chef de l’Opposition officielle à l’hôtel de ville de Montréal, M. Lionel Perez, le Programme triennal d’immobilisations (PTI) 2018-2020 présenté aujourd’hui est indissociable du budget controversé de l’administration Plante-Dorais, en ce sens qu’il démontre encore une fois que l’augmentation de la taxe de l’eau dans le budget 2018 n’est pas justifiée. 

Ainsi, les investissements de 537 M$ prévus en 2018 pour les infrastructures de l’eau dans le nouveau PTI 2018-2020 sont moins élevés que ceux qui étaient prévus pour la même année dans le PTI 2017-2019 et qui s’élevaient à 588 M$. L’Opposition officielle s’explique mal cette situation, surtout quand on sait que depuis trois semaines, l’administration Plante-Dorais tente de justifier la hausse de la taxe de l’eau en disant qu’il faut augmenter les investissements dans la mise à niveau des conduites d’aqueduc et d’égout.

« Après nous avoir répété que les montants recueillis par l’augmentation de 1,1% de la taxe de l’eau allaient servir à accroître les investissements dans les infrastructures de l’eau, le PTI 2018-2020 nous confirme qu’il n’en est rien. De plus, quand elle défendait son budget, la mairesse Plante a clairement dit que la hausse de la taxe de l’eau allait servir à réaliser plus de travaux sur les infrastructures de l’eau. Or, on constate que les objectifs de réalisation sont les mêmes que pour les années précédentes, soit 134 km par an. Pourquoi avoir augmenté la taxe? On nage en pleine incohérence », a déclaré M. Perez.

Une administration dépensière

Les membres de l’Opposition officielle s’inquiètent également de l’augmentation du niveau de la dette, une situation qu’ils avaient dénoncée lors de la présentation du budget 2018 de la Ville. Selon sa propre Politique de gestion de la dette, la Ville s’engage à limiter le niveau de sa dette directe et indirecte nette à 100% de ses revenus annuels. Le budget 2018 dépasse cette limite, puisque le niveau de la dette se situe à 102%.

« Nous sommes devant une administration qui n’a pas su contrôler ses dépenses : celles-ci ont augmenté de 270 M$ dans le budget 2018. Elle n’a pas été capable de dégager les surplus nécessaires pour augmenter de façon substantielle le paiement au comptant des immobilisations. Résultat : la Ville doit emprunter davantage pour atteindre ses objectifs d’investissements inscrits au PTI. Du coup, l’administration Plante-Dorais refile la facture aux générations futures, alors qu’elle avait dit qu’elle cesserait de pelleter ses problèmes par en-avant », a ajouté M. Alan DeSousa, porte-parole de l’Opposition officielle en matière de finances.

Pas de « ligne rose » au PTI

Absente dans le budget 2018, la nouvelle « ligne rose » du métro de Montréal promise par Projet Montréal durant la dernière campagne électorale est également introuvable dans les pages du PTI 2018-2020 présenté par l’administration Plante-Dorais.

« Lorsqu’on sait que la mairesse Plante a affirmé qu’elle voulait procéder à la première pelletée de terre en 2021, et que la ligne rose ne se retrouve nulle part au PTI, on ne peut qu’en déduire que ce projet n’est que de la poudre aux yeux. Que l’administration municipale soit incapable d’attribuer des sommes, même pour des études préliminaires, à ce soi-disant projet-phare, est très révélateur », a conclu M. Perez.

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