Violence armée: l’Opposition officielle somme l’administration de présenter un plan de match pour l’été

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Le chef de l’Opposition à l’hôtel de ville de Montréal, Aref Salem, s’est rendu ce matin à la garderie dont la vitre a été la cible de coups de feu dans la soirée du 24 mai dernier à Rivière-des-Prairies. En compagnie du porte-parole de l’Opposition officielle en matière de sécurité publique, Abdelhaq Sari, et du conseiller de la Ville du district de Rivière-des-Prairies, Giovanni Rapanà, ils ont rencontré la directrice de l’établissement et les résidents du secteur afin de faire le point sur les événements et partager leurs préoccupations. 

« Nous avons évité le pire, mais on ne peut plus faire la sourde oreille devant un signal d’alarme aussi fort. Ce n’est pas la ville qu’on connaît et ce n’est pas celle que l’on veut. Il était important pour mes collègues et moi de nous rendre sur le terrain et de rencontrer les citoyen.ne.s du quartier pour leur dire qu’ils ne sont pas laissés à eux-mêmes. Nous devons éviter à tout prix d’en venir à s’habituer à cette crise », a souligné M. Salem.

Alors que la flambée de violence armée ne prend pas de répit, un plan de match s’impose rapidement de la part de l’administration Plante. Les élu.e.s d’Ensemble Montréal appellent cette dernière à présenter les mesures qui seront déployées cet été pour s’assurer que la saison estivale se déroule en toute quiétude.

« Nous avons besoin de sentir qu’il y a des actions de la part de l’administration, un leadership et de la proactivité, mais on ne le ressent pas. À l’hiver, on apprenait que des Montréalais.es se sentent tellement abandonnés que certains se procurent un permis d’acquisition d’armes pour assurer leur sécurité. Quel message est-ce qu’on est en train d’envoyer, c’est quoi le plan pour remédier à cette escalade ? », a demandé Abdelhaq Sari. 

« Les fusillades se déroulent en plein jour, dans tous les quartiers et des gens de tous les âges en sont témoins et sont pris pour cibles. Il n’y a pas de solutions faciles, mais donnons-nous au moins les outils nécessaires pour que la situation s’améliore plutôt que de se détériorer », a ajouté M. Rapanà. 

Pour l’Opposition officielle, la prévention et la lutte à la violence armée sont indissociables de la présence des policiers sur le terrain. Or, avec le manque d’effectifs et le temps supplémentaire qui a atteint ses limites, les conditions de travail qui leurs sont offertes ne sont pas à la hauteur des défis qu’ils doivent relever comme en témoignent les vagues de démissions. L’ajout de 250 effectifs nets au SPVM est plus que pressant.

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