Bilan de l’année 2020 : « Même en pleine pandémie, Ensemble Montréal n’a jamais cessé de travailler pour les Montréalais » – Lionel Perez
Montréal, le 22 décembre 2020 – Même si la pandémie liée au coronavirus COVID-19 a bousculé l’année 2020, les élus d’Ensemble Montréal n’ont jamais baissé les bras et ont plutôt intensifié leurs pressions sur l’administration Plante afin qu’elle réponde mieux aux préoccupations de tous les Montréalais.
« Bien entendu, devant la menace de la COVID-19, il nous a fallu vite réorienter nos priorités. C’est pourquoi, dès le mois d’avril, nous proposions un plan complet d’aide économique pour les commerces, qui allait beaucoup plus loin que ce que la mairesse avait annoncé en réponse à la crise. Je rappellerai aussi notre combat inlassable pour imposer le port du masque dans les transports collectifs, et ce, dès les premières semaines de confinement. Jamais nous n’avons cessé de travailler pour les Montréalais », a déclaré M. Lionel Perez, chef d’Ensemble Montréal.
La question du port obligatoire du masque est une véritable tache au bilan de l’administration Plante. Début mai, Ensemble Montréal a présenté une motion demandant que la Ville de Montréal rendre obligatoire le port du masque dans les transports collectifs. La mairesse l’a rejetée, prétextant toutes sortes d’excuses dont la plus ridicule: Montréal veut éviter de « créer un état policier » (La Presse, 25 mai 2020).
« C’est vraiment n’importe quoi: la même mairesse qui, aujourd’hui, encourage les gens à dénoncer à la police leurs voisins à l’occasion de Noël, ne voulait pas rendre le masque obligatoire il y a sept mois, de peur de créer un état policier. On nage dans l’incohérence chez Projet Montréal avec une administration qui ne peut pas admettre ses contradictions », a ajouté M. Perez.
La mairesse s’est finalement ravisée sur l’obligation du port du masque, mais deux mois plus tard.
Ce n’est pas le seul exemple pour lequel l’administration Plante a d’abord refusé une proposition d’Ensemble Montréal, pour ensuite effectuer un demi-tour et présenter à nouveau cette proposition comme si elle émanait de chez elle.
Ainsi, suivant l’exemple de nombreuses villes canadiennes, l’Opposition officielle a demandé, lors de la séance du conseil municipal du 25 mai, que le deuxième versement des taxes municipales soit reporté au 1er septembre (il avait déjà été reporté du 1er juin au 2 juillet par l’administration). Demande à laquelle le président du comité exécutif s’est fermement opposé, alléguant que la Ville n’avait pas les moyens de se montrer aussi généreuse. Puis, une semaine après, nouvelle volte-face de l’administration, qui annonce qu’elle reporte le deuxième versement.
« Sur le plan des finances, la pandémie a révélé un parti au pouvoir incapable de la moindre transparence: nous avons demandé durant des mois un portrait clair des finances de la Ville et des impacts de la crise sanitaire. Nous ne l’avons eu que cet automne, alors que l’administration présentait un autre budget désastreux en ce qui concerne les dépenses et la dette », a affirmé M. Alan DeSousa, maire de l’arrondissement de Saint-Laurent et porte-parole de l’Opposition officielle en matière de finances.
Des propositions constructives
Toujours dans le but d’aider les commerçants montréalais durement touchés par la crise, Ensemble Montréal a proposé une série de mesures visant à alléger leur fardeau fiscal ou à encourager les clients à les visiter davantage. Parmi celles-ci, on note:
- Demander au gouvernement du Québec le droit exceptionnel et temporaire de diminuer la charge fiscale totale pour les immeubles non résidentiels se situant dans le centre-ville de Montréal;
- Demander au gouvernement du Québec de permettre, pendant la crise de la COVID, la vente pour emporter et la livraison d’alcool sans repas pour tout établissement possédant un permis d’alcool;
- Étendre les heures de stationnement gratuit sur rue aux jeudis et vendredis soirs, pour la période du magasinage des Fêtes;
- Reporter à mai 2021 tous les travaux qui devaient débuter en 2020 sur les artères commerciales, à l’exception de ceux qui sont essentiels pour la sécurité des Montréalais.
On se souviendra que cette dernière proposition a été rejetée par l’administration Plante, pressée de construire son autoroute de vélos sur la rue Saint-Denis juste avant l’hiver, malgré les demandes répétées des commerçants de surseoir à ces travaux.
« À ce sujet, nous sommes intervenus de nombreuses fois pour questionner l’administration Plante sur l’incohérence de certaines des voies actives sécuritaires (VAS) mises en place au cours de l’été, sans la moindre consultation avec les citoyens et les commerçants. Visiblement, l’équipe de la mairesse a voulu profiter de la pandémie pour imposer sa vision anti-voitures à toute la ville », a précisé M. Francesco Miele, conseiller municipal de l’arrondissement de Saint-Laurent.
Également, face à une crise qui, selon toute vraisemblance, se prolongera au cours de la prochaine année, Ensemble Montréal a soulevé à plusieurs reprises l’importance de donner aux Montréalais la possibilité de voter en toute sécurité lors des élections municipales de novembre 2021.
C’est pourquoi les élus d’Ensemble Montréal ont fait adopter une motion demandant au gouvernement du Québec d’assurer des modes de participation alternatifs pour les prochaines élections, soit le vote par correspondance et la tenue d’un scrutin sur plusieurs journées.
« Depuis les débuts de cette crise, nos élus ont usé de tous les moyens qui étaient à leur disposition pour tenter d’améliorer la situation des citoyens et des commerçants montréalais. Et si cela signifie qu’il faut parfois talonner l’administration et lui faire admettre qu’elle prend de mauvaises décisions – comme ses nombreuses pistes cyclables improvisées de l’été dernier – nous le ferons sans aucune hésitation. Nous sommes le parti de tous les Montréalais et nous continuerons à donner une voix à tous ceux qui se sentent ignorés par l’administration Plante », a conclu M. Perez.