Ensemble Montréal s’attaque à la sécurité dans le réseau de la STM
L’Opposition officielle à l’hôtel de ville de Montréal présente un plan d’action afin de remédier au sentiment croissant d’insécurité dans le réseau de la Société de transport de Montréal (STM). Les élu.es d’Ensemble Montréal proposent notamment de s’inspirer du Grand Toronto et de mettre en place une ligne d’aide téléphonique et texto (ou clavardage) permettant aux usager(e)s d’obtenir de l’assistance immédiate en cas d’urgence ou de problème de sécurité.
Dans le réseau de transport collectif de la capitale ontarienne, par exemple, le délai pour obtenir de l’aide s’élève à seulement 90 secondes. En plus d’assurer une prise en charge rapide, cette ligne répondrait à un manque au niveau des options offertes actuellement aux usager(e)s confrontés aux agressions et aux enjeux de cohabitation.
Plus de ressources et de surveillance réclamées
Afin de prévenir les enjeux de cohabitation et les crimes, Ensemble Montréal demande également une augmentation de la surveillance effectuée par les équipes mixtes, les services de l’équipe mobile de médiation et d’intervention sociale (ÉMMIS), les policiers et les constables spéciaux. Le parti réclame plus précisément que ces derniers passent de 160 à 230 employés, tel que demandé depuis longtemps par la Fraternité des constables et agents de la paix de la STM. Des employés devraient également être disponibles à toutes les stations, de l’ouverture jusqu’à la fermeture du réseau, afin que la clientèle ait toujours un point de chute en cas de besoin.
Enfin, la révision du système d’éclairage, le renforcement des équipes de propreté, la rénovation du mobilier, l’installation de toilettes publiques aux abords des stations et la mise en place d’initiatives culturelles (art et animations) s’avèrent essentiels pour rendre le réseau plus convivial, attractif et sécuritaire.
Cliquez ici pour consulter le plan d’action complet d’Ensemble Montréal pour rétablir le sentiment de sécurité dans le réseau de la STM. Ces mesures s’ajoutent à celles demandées depuis 2018 pour remédier plus spécifiquement au harcèlement sexuel dans les transports collectifs.
Citations
« Ça fait deux ans qu’Ensemble Montréal réclame des mesures pour remédier aux enjeux de sécurité dans le réseau de la STM. Ça ne fait aucun sens d’entendre parler d’usagers qui se font battre, intimider, harceler, agresser et, de l’autre côté, d’avoir une administration qui ne fait rien pour contrer ça », déplore Aref Salem, chef de l’Opposition officielle à l’hôtel de ville de Montréal.
« Plusieurs enjeux vécus dans le réseau favorisent un sentiment d’insécurité, mais souvent, ils ne sont pas assez majeurs pour inciter les usagers à utiliser le frein d’urgence ou à contacter l’opérateur du wagon. La ligne d’aide vise à offrir cette option manquante aux citoyens qui veulent une aide immédiate, mais qui ne se sentent pas en danger au point d’interrompre le service », explique Stéphanie Valenzuela, porte-parole de l’Opposition officielle en matière de condition féminine.
« Alors que le budget dédié à la sécurité dans le réseau du métro a été coupé de 20 % en 2023, l’administration doit déployer dès maintenant des ressources policières supplémentaires dans les stations de métro et aux abords de celles-ci où les enjeux de violence sont plus présents ou susceptibles de se produire », mentionne le porte-parole de l’Opposition officielle en matière de sécurité publique, Abdelhaq Sari.
« Le portrait dans le réseau de la STM est triste pour tout le monde en ce moment, tant les usagers qui sont de moins en moins à l’aise de prendre le transport collectif que les personnes vulnérables qui sont laissées à elles-mêmes. Un accident est vite arrivé. J’invite l’administration à ne pas attendre que la situation empire pour assurer la sécurité de tous », déclare le porte-parole de l’Opposition officielle en matière d’itinérance, Benoit Langevin.
Consultez ci-dessous le plan d’action proposé par Ensemble Montréal